Groupe vestimentaire
Le pays Kernevodez correspond au groupe vestimentaire de l’ancien canton de Daoulas où était portée la coiffe « Kernevodez » dite aussi « coiffe carrée de Daoulas ».
Couple de mariés de Hanvec dans les années 1905. Collection War’l Leur
Situation géographique et historique
La mode présentée est celle du pays Kernevodez (féminin de kernevod, habitant du nord de la Cornouaille et de l’ouest des monts d’Arrée) encore appelée kernevodenn ou kernevodenned, et en français cornouaille léonaise, qui s’étend des monts d’Arrée à la rade de Brest et de la rivière du Steir Goz au sud, à la rivière d’Elorn au nord.
Cette mode était portée sur les onze communes suivantes : Loperhet, Dirinon, Saint-Urbain, Saint-Eloy, Irvillac, Daoulas, Logonna-Daoulas, Hanvec, L’Hôpital-Camfrout, Rumengol, Le Faou.
Collection Gilles Le Goff
Costume féminin
Le costume féminin Kernevodez est quasiment identique depuis le début du XXe siècle à celui des pays Bidar et Rouzig. Bien qu’ayant gardé les mêmes caractéristiques qu’au siècle précédent, il a subi de nombreuses évolutions.
Hiviz - chemise
Toujours portée, la chemise blanche, à l’origine en lin ou en chanvre, était ensuite faite de coton.
Justinenn ou korf brozh (krapoz + caraco) - corps de jupe
Le corselet et le caraco se sont transformés en un seul vêtement. Cette « justinenn » composée d’un corselet serré et lacé sur l’avant pouvait être en tissu de soie ou merinos, avec des manches larges s’arrêtant vers la moitié ou 2/3 des avant-bras, en velours noir ou à reflets bleu, parfois vert. Pour les cérémonies, les bas de manches étaient garnis de dentelle blanche ou noire ou de « moumoutig » ou « marabou » (fourrure de plumes de cygne). Ces manches larges étaient parfois surnommées « manchoù belleg » (manches de curé) à cause de leur ampleur. La jonction des manches avec le corselet était recouverte d’une dentelle de perles noires ou de passementerie. Cette justinenn était de coton en semaine, avec des manches bouffantes fermées au poignet, portée avec« ar vrennidenn » de velours sur la poitrine, puis remplacée progressivement depuis les années 1930/40 par un corsage à col ouvert moderne boutonné sur l’avant. Le dos de la justinenn a conservé la coupe en deux pièces arrondies du caraco, dans le bas duquel est fixé par trois lacets, le « bourledenn » (rouleau de tissu épais servant de soutien à la jupe).
Brennidenn - carré de poitrine
Il est noir ou blanc et garni de plumes, de perles et dentelle pour les cérémonies jusqu’en 1914. Il est en drap noir recouvert aux deux tiers de velours (laissant volontairement apparaître la bordure rouge et jaune, signe de qualité lorsqu’il s’agissait de velours de soie), assorti à celui du costume jusqu’à nos jours, ou tout en velours dans les communes portant la coiffe carrée Kernevodez.
Costumes Kernevodez à Rumengol en 1900-1910.
Collection Gilles Le Goff
Brozh, lostenn - jupe
Longue jusqu’en 1920, elle s’est raccourcie progressivement jusqu’à mi-jambe dans les années 1930, jusqu’à nos jours. Cette jupe était en merinos avec sur le bord haut un plissé serré bordé de velours sur environ les 2/3 du tour de taille arrière et sur les cotés. L’avant de la jupe, sans plissé, était ouvert de chaque côté, afin d’y glisser les mains pour atteindre les « godelloù » (ceinture de tissu garnie de deux grandes poches profondes). Pour les grandes occasions (mariages, cérémonies), la jupe était garnie de velours. Cette garniture de velours était un code de notoriété ou de richesse qui se devait d’être respecté afin que chaque personne garde son rang, sous peine de raillerie (par exemple, en 1920, Marie Pérès, simple couturière, arborait trois rubans en velours de 10 cm au bas de sa jupe, alors que sa belle-sœur, riche héritière d’une grande ferme, portait du velours jusqu’en haut de la jupe). Le velours de ces jupes n’était jamais cousu dans le bas car on le retroussait pour s’asseoir. La jupe de velours n’était jamais portée avec un tablier noir, qui, lui, était assorti à une jupe simple de merinos ou de tissu de soie. Une bande de dentelle perlée ou de passementerie, assortie à celle de la justinenn garnissait la jonction du velours au tissu et garnissait aussi parfois le bas de la jupe dans les années 1930. En hiver, cette jupe était de drap ou de coton épais en semaine. Elle était remplacée l’été par un « zaé » : robe-blouse de coton à plastron carré à l’avant de la poitrine et sur le haut du dos sous lequel un froncé de plis lui donnait une grande largeur et qui était serrée à la taille par un « gouriz » (ceinture du même tissu ou de cuir), ou alors par une blouse de coton noir ou à motifs à col ouvert, boutonnée à l’avant jusqu’au bas.
Tavañjer - tablier
Sur ces blouses de semaine était souvent porté un tablier de coton sans bavette ou un tablier à grande bavette et bretelles croisées dans le dos avec deux « chakodoù » (poches) soit cousues à l’extérieur, soit à l’intérieur avec une fente étroite pour les atteindre à l’avant. Jusqu’en 1920 les tabliers de cérémonie étaient en soie ou satin de couleurs diverses, avec dominante blanche, noire, rouille, ocre, mauve ou grenat ou à motifs fleuris, bordés de dentelle noire ou blanche. Par la suite, dans les années 1925 à 1940, ils étaient toujours blancs pour les mariages, en soie, satin, ou crêpe, brodés de « perlez » (perles), de « strink » (paillettes), de « neud seiz » (fil de soie), en broderie Richelieu, ou, plus rarement, peints de décors fleuris, de couleur noire pour le lendemain du mariage et de couleurs diverses pour les dimanches de fête ou cérémonie. Le bas du tablier s’arrêtait toujours à environ 10 cm au-dessus du bas de la jupe.
Tapeled - piécette du tablier
Elle est épinglée sur la poitrine. Carrée au XIXe siècle, elle devient triangulaire au début du XXe siècle. Jusqu’aux années 1980-1990, les tabliers portés pour les cérémonies par les dernières personnes en costume étaient noirs, en soie ou satin brodé ou perlé, ou en velours frappé avec divers motifs. Le dimanche, le tablier était en satin ou soie noire unie et pour la semaine en coton noir ou à rayures, à petits carreaux ou autres motifs discrets. Dans les années 1920-1930, Anne Kervella tenait à Daoulas un commerce spécialisé en broderies, perlage, peinture de tabliers bretons ainsi que cols, coiffes, parures etc., et sa réputation s’étendait jusqu’au pays Dardoup.
Détail de perlage d’un tablier de cérémonie d’une femme mariée des années 1935-1970 de la famille Pérès-Pennec de Rumengol. Collection Gilles Le Goff
Brozh dindan - jupe de dessous, jupon
Les jupons étaient en lin ou coton blanc, souvent brodés ou garnis de dentelles, portés sous la jupe, sur des « bragoù » (culotte fendue à l’entrejambe et de même tissu).
Mouchouer bronnoù - mouchoir de poitrine, soutien-gorge
Beaucoup de femmes portaient deux grands mouchoirs de cou croisés sur la poitrine et au dos noués sur chaque épaule, surtout en période d’allaitement (explications de Marie Pérès de Rumengol).
Loeroù - bas
Ils étaient portés dans les années 1925-1930 à la mode de l’époque : des bas de soie, en général blancs pour les mariages ou parfois noirs, puis des bas de soie ou nylon à couture dans les années 1950-60.
Broz dindan de 1900 appartenant à Seza Rozuel de Rumengol. Collection Gilles Le Goff
Pelerinenn - pèlerine
La pèlerine, vêtement de semaine et dimanches ordinaires, a remplacé le col empesé qui n’était porté que pour les fêtes et cérémonies, et ce jusqu’aux dernières années. En semaine elle était en laine tricotée ou en fil au crochet et couvrait les épaules. Le dimanche elle était de velours ou de soie noire, brodée ou perlée, et fermée par une broche décorative ou par un nœud de ruban. En hiver, pour le dimanche ou certaines fêtes, elle était en fourrure d’opossum ou en renard.
Châle
Ce châle de dentelle blanche empesée n’était porté que par les jeunes filles de familles aisées pour la communion solennelle et par certaines porteuses de bannières pour les pardons avec les coiffes Kernevodez ou mod Kastellin dans les années 1920-30. Il était posé de la même façon que les châles à la mode douarneniste ou du Léon.
Collection Gilles Le Goff
Botoù - chaussures
Les bottines à lacets étaient portées jusqu’en 1914-1918 avec la jupe longue, puis remplacées par des chaussures à talon, blanches pour les mariages. Les chaussures de daim noir à talons étaient très prisées dans les années 1950-1960. Pour la semaine ou les dimanches ordinaires étaient portés les « botoù klak » : sabots claques légers en bois et cuir.
Strirlikoù, bizaouer - garnitures fantaisie, bijoux
Pour les mariages, la « plah eured » (la mariée) portait épinglée sur le côté gauche de la poitrine la « garlantez eured », guirlande de fleurs d’oranger faite de fleurs de tissu ciré ou peint et de perles de cire qui descendait jusqu’au bas du tablier. Les filles et garçons d’honneur arboraient aussi du côté gauche cette même garlantez assortie à celle de la mariée, mais petite et en forme de bouquet.
Divers autres bijoux agrémentaient aussi le costume :
- Spilhenn pardon : grande épingle agrémentée de breloques de perles
- Chadenn aour pe arhant : chaîne d’or ou argent
- Sautoir avec montre, collier de perles, broche, « gwalenn » (bague)
Collection Gilles Le Goff
Collection Gilles Le Goff
Costume masculin
Le costume des hommes était différent selon la situation géographique des communes. Sur les communes du sud-est (Rumengol, Hanvec, Saint-Eloy) il était identique à celui des pays Bidar et Rouzig. Sur toutes les autres communes, jusqu’à l’Elorn, sa coupe était typique au pays Kernevodez tout en ayant des similitudes avec celui des trois autres communes.
Communes du nord
Aux hommes portant ce costume était donnée l’appellation de « paotred an tri c’holier » (les gars aux trois cols) car venaient se superposer à l’arrière du cou les cols de la chemise, du gilet et de la veste.
Rokedenn - chupenn (veste)
La veste était d’une coupe particulière à la région avec des apports léonards et cornouaillais. En drap noir elle descend au niveau des hanches. Elle est ouverte et non boutonnée. Le col droit vertical est relevé en arrière de nuque avec de larges revers à l’avant et non fixés. Il y a une garniture de 8 à 12 petits boutons de chaque côté, sans boutonnières correspondantes, et une garniture de trois boutons en bas de manches.
Jiletenn - gilet
Le gilet était de coupe cornouaillaise dans le style des modes Bidar et Rouzig, mais avec un col droit relevé à l’arrière, bordé de velours. Les côtés du gilet sont aussi bordés de velours, avec deux rangées de boutons, les deux « cornes » étant largement ouvertes et repliées en revers (« kornioù pleget ») de chaque côté.
Roched - chemise
La chemise est en toile blanche de lin ou coton, avec un grand col à pointes remontées très haut à l’avant jusque sous les joues, ainsi qu’à l’arrière et sur les côtés au XIXe siècle, puis avec petit col droit et plastron empesé jusqu’en 1920.
Roched lien stank - chemise de toile serrée
En grosse toile solide de chanvre puis de coton, elle est portée tous les jours pour le travail ou la nuit.
Turban
Ceinture en laine merinos de couleur bleu roi, le turban entourait la taille et les hanches en trois ou quatre tours avec deux plis à l’avant ou les hommes rangeaient divers objets (mouchoir, tabac). Il était à carreaux ou rayures au XIXe siècle.
Bragoù tapeled - pantalons à pont
Ces pantalons à pont, semblables à ceux toujours portés dans la marine nationale, étaient toujours de drap rigide avec une coupe serrée jusqu’aux genoux et s’évasant vers le bas dans le style des « pattes d’éléphant » dans les années 1970 en moins prononcé, et s’arrêtant au bas des chevilles sans recouvrir la chaussure. Un pli épais cousu longeait chaque côté extérieur des jambes. Ils étaient de couleur sombre et plus tard claire, gris-beige, à carreaux style écossais, ou mouchetés style tweed, parfois unis, rarement à rayures. Ces pantalons ont étés abandonnés après la guerre 1914-1918 au profit du pantalon à braguette, tout comme la veste de coupe moderne portée sur le gilet traditionnel, qui lui aussi fut remplacé par un gilet moderne. Seul le chapeau de velours était conservé. Ce costume moderne était encore porté par des hommes âgés jusqu’à la fin des années 1960 avec le « tok voulouzenn », chapeau traditionnel.
Costume gilet et veste de la famille Deniel du village Pen ar Hoat ar Garz à Hanvec vers 1900-1905.
Collection Gilles Le Goff
Collection Gilles Le Goff
Collection Gilles Le Goff
Tok feltr - chapeau en feutre
Le chapeau à bords très larges fut remplacé à la fin du XIXe siècle par un chapeau en feutre de poils de castor (inscription « castor véritable » sur la doublure intérieure certifiant la qualité) appelé « tok voulouzenn » (chapeau de velours), ou « tok seiz » (chapeau à ruban), ou chapeau à guides, entouré d’un ruban de velours d’une largeur de 6 à 8 cm environ, descendant jusqu’au milieu du dos. Sous ce ruban, un cordon noir tressé cernait le fond du chapeau. Le ruban était fermé à l’arrière par une boucle rectangulaire en laiton argenté ou incrustée d’email pour les plus riches, fermant par trois griffes. La bordure extérieure du chapeau était garnie d’un autre ruban de velours plissé et cousu. Ce ruban vers 1920-1930 atteignait jusqu’à 10-12 cm ou plus ce qui faisait appeler le chapeau « tok kern uhel » (chapeau à haut sommet), et ses bords étaient roulés et relevés de chaque coté. Plus rarement, et surtout pour les enfants, le chapeau était en paille (tok kolo), toujours avec ruban et bordé de velours. Ces chapeaux étaient les mêmes pour les deux modes (nord et sud).
Communes du sud-est
Ce costume, dit à la mode de Châteaulin, a progressivement remplacé le costume Kernevodez à la fin du XIXe siècle sur les trois communes du sud-est.
Jiletenn kornioù, jiletenn korneg - gilet à cornes
Il est de même coupe que le gilet des communes du nord avec une bordure large de velours et garni des mêmes boutons que ceux du chupenn, mais avec les revers s’ouvraient en forme de cornes et dépassaient à l’avant. Les autres parties du costume étaient les mêmes que celles décrites précédemment.
Chupenn jibiveston - veste
En drap noir épais uni, ou parfois en tissu noir plus fantaisie dans les dernières années, elle se portait ouverte sur le gilet et était garnie de chaque côté d’une rangée de dix boutons noirs décorés de motifs floraux pour les plus anciens, puis de plus gros boutons noirs en jais. Chaque bouton était accompagné d’une fausse boutonnière de fil noir épais. Les poches à rabats étaient formées de trois pointes, chacune décorée de fausses boutonnières dont deux seulement étaient garnies d’un bouton. Cette veste était composée de quatre pans cousus en soufflet évasé de chaque côté et avec une ouverture croisée à l’arrière. Le dos est en deux pièces de coupe en arrondi incurvé, comme pour un justinenn de femme.
Collection Gilles Le Goff
Collection Gilles Le Goff
Autres vetements masculins
Blouzenn - blouse
La blouse était en coton bleu à fines rayures verticales bleues et blanches, échancrée sur la poitrine avec un bouton au col. Elle descendait à peine plus bas que la ceinture. Elle était portée sur les habits des dimanches et fêtes pour les protéger de la pluie, de la poussière et autres salissures (et était enlevée dès l’arrivée sur le lieu de la cérémonie), ou en semaine pour se rendre aux foires ou autres lieux. Elle n’était jamais portée pour le travail, car gênante par son ampleur. Cette blouse était aussi portée traditionnellement par les sonneurs de biniou et bombarde et par les garçons à l’école. Les garçons quittaient le costume unisexe (zaé) vers l’âge de 4 ou 5 ans. On leur coupait alors les cheveux et ils portaient le même costume que les hommes.
Botoù - chaussures
Au XIXe siècle les chaussures étaient de cuir ornées d’une boucle de métal sur le dessus et portées avec un costume de cérémonie. Par la suite, suivant les modes et les époques, des chaussures de cuir ou des « botoù sokoù » (socques de cuir à semelle de bois). En semaine au XXe siècle les hommes portaient soit des « botoù ler » (brodequins de cuir) au dessous clouté, des « galochoù » ou « botoù ler-coat » (brodequins à semelle de bois), des « botoù leonard » en bois à bride de cuir rembourrée de crin, des « botoù koad » tout en bois, le dessous garni de « tachoù houarn » (gros clous de fer à tête carrée) et avec une protection intérieure « choukenn » (bourrelet de cuir) ou « torchenn kolo » (bouchon ou tresse de paille) au-dessus du coup de pied.
Costume enfant
A la naissance, les enfants étaient habillés de langes serrés remplacés par la suite par un zaé, robe de tissu bleu unisexe, jusqu’à l’âge de 3 à 5 ans. Par la suite, les garçons portaient le même costume que les hommes, tandis quees fillettes conservaient ce zaé recouvert d’un second zaé plus léger, sans manches, boutonné dans le dos jusqu’à la taille, faisant office de tablier, puis revêtaient un costume identique à celui porté par les femmes, mais coiffées du boned voulouz du jusqu’à leur pask kentañ (communion solennelle).
Zaé de fillette de Rumengol vers 1920-1925.
Collection Gilles Le Goff
Joseph Le Goff en "zaé" à Rumengol vers 1910-1920.
Collection Gilles Le Goff
Garçon en costume du nord vers 1900.
Collection Gilles Le Goff
Ressources
Témoignages
Notes relevées depuis 1967 par Gilles le Goff auprès de :
- sa grand-mère Marie Pérès (1890-1981), mariée à Louis Pennec, qui était « kemenerez » (couturière) dès l’âge de 13 ans à Rumengol, et qui allait de place en place pour confectionner les habits de mariages et autres. Elle était logée durant plusieurs jours pour avoir à disposition la personne qu’elle devait habiller, avant de rentrer finir les costumes chez elle
- sa mère Anne-Marie Pennec (1923-2012), mariée à Jacques Le Goff, kemenerez à Rumengol
- Jeanne Pérès (1895-1968), soeur de Marie Pérès, « empoezerez » (repasseuse de coiffes, blanchisseuse et brodeuse) à Rumengol
- Marie-Jeanne Runambot (1882-1972), kemenerez à Rumengol
- Hervé Le Menn, (Veig Ar Menn) (1899-1973) de Hanvec
- Charles le Gall (Charlez Ar Gall ) (1921-2010) de L’Hôpital-Camfrout, qui a animé des émissions de radio et télévision en langue bretonne de 1959 à 1976
- De nombreuses personnes de Rumengol, Hanvec, Saint-Eloy, L’Hôpital-Camfrout, etc.
Livres
- Lectures pour tous, revue fin XIXe/début XXe siècle
- Laurent Charles, Evolution du costume en cornouaille léonnaise, fin des années 1960
- Le Menn Hervé, Istor Hanveg, parez ha kumunn, début des années 1970
- Nicot Christian, Dernières coiffes de Bretagne, éditions Le Télégramme, 1997
Images
- Documents photographiques et costumes de la famille de Gilles Le Goff
- Cartes postales collection Gilles Le Goff et musée Kernevodenn de Dirinon
Collection Gilles Le Goff
Remerciements
- Photographies : Frédéric Harnois, Guy Maro, Yvette Le Stanc
- Retouches photo : Ronan Le Goff
- Coordination : Annie Raulo, commission costumes de Kendalc’h
- Images : Confédération War’l Leur (Marlène Le Querler, Tristan Gloaguen)
- Renseignements et conseils : Marlène Le Querler, Joëlle Le Goff