Le patrimoine dansé accompagné par un (ou des)
Treujenn-gaol
La clarinette, que l’on surnomme en breton « treujenn-gaol », le trognon de chou, est présente dans la musique traditionnelle du Kreiz-Breizh depuis au moins 1850. Elle a toujours été l’instrument privilégié des réjouissances et pendant très longtemps, elle est restée la seule expression musicale instrumentale à laquelle la population avait accès. La clarinette a toujours eu, et a encore largement auprès de la population la plus âgée aujourd’hui, un pouvoir émotionnel très important. C’est elle qui sait faire rire, danser, pleurer... Ce pouvoir émotionnel privilégié a développé une mémoire collective autour de la pratique de la « treujenn-gaol ». On évoque le souvenir des occasions auxquelles elle résonnait, les sentiments qu’elle savait exprimer, les « personnages » qu’étaient les sonneurs de clarinette et les très nombreuses anecdotes attachées au parcours de ces sonneurs.