Famille de danses
Contre-danse
Par Michel Guillerme
Le XVIIIème siècle
En Angleterre, dès l’époque des Tudors (XVIème siècle) est apparue une complète nouvelle manière de danser et ce qui a provoqué un énorme engouement dans absolument toutes les couches de la société; les danses ainsi pratiquées ont été regroupées dans le recueil de J. Playford en 1651. Donc très schématiquement, on peut dire que c’est de la danse récréative aux pas très simples et qui s’exécute en double front, donc pas totalement à l’inverse de ce qui se passe en France.
Cette manière moderne de danser et de s’amuser arrive en France, Château de Fontainebleau en 1684 par un maître à danser Isaac et là encore l’engouement est immédiat et total.
Le terme approchant phonétiquement de contredanse se substitue à celui de country dance.
Plus rapidement que précédemment - la société a évolué, et de nombreuses mutations sociales apparaissent - la prolifération se fait des grandes villes de province jusqu’au milieu paysan.
Il s’agit principalement d’une sorte de révolution dans la forme (les pas locaux vont subsister) et vont coexister: la contredanse à l’anglaise (lonways), en double front et la contredanse à la française ou cotillon en plan carré.
Country-dance / Contredanse
- Le double front (longways) : les avant-deux du comté nantais (Long, de Travers) et du Penthièvre
- La quadrette : le Coglais, le pays Bazouges, la pays Fougerais, le Dolois (avant-deux), le Poudouvre
- Le plan carré : Mené/Loudéac, Pays de Saint-Brieuc (Balancières)
- Les rond, cortège et quadrette : jabadaos et bals de l’Aven
- Monferrines
- Dérobées du Penthièvre (Moncontour, Maroué, Lamballe, Saint-Brieuc, Quintin…)
- Dérobée en Poudouvre
- Dérobées du Goëlo et du Trégor
- Monfarine du pays Rouzig
- Galop de Basse-Indre