Fiche de danse

Gavotte Pourlet

Terroir

Pourlet

Vidéos et musiques

 

Rédacteurs

La première élaboration et écriture de cette fiche a été réalisée 2012 par Michel Guillerme, sous la responsabilité de Marie-Hélène Conan-Le-Baron (désignée référente de cette danse par la commission danse de Kendalc’h) et avec sa participation. Cette fiche ainsi réalisée a été soumise à Naïk Raviart qui a beaucoup travaillé sur cette danse avec son père Jean-Michel Guilcher. Nous lui adressons nos plus vifs remerciements pour sa précieuse collaboration. Cette fiche a été mise à jour en 2015.

 



 
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Famille de danses

Gavotte

Structure de la danse

Danse unique

Accompagnement traditionnel

Couple Biniou/Bombarde
Chant
Accordéon
Jâze

Forme de la danse

Page précédente, Concours de danse à Mellionec, danseurs du cercle de Langoëlan en juin 1974.
Collection Marie-Hélène Conan-Le Baron

Appellation

Anciennement le terme de « gavotte » n’était pas usité et la danse était le plus souvent appelée « dro feucht » ou « dañs a ruz ». Selon Paul Le Bourlais (bibliographie), au Xe siècle, à l’époque des invasions normandes, un groupe de population des environs de la ville actuelle Saint-Malo « aurait été transporté sur un territoire actuel de Locmalo, commune à 800 mètres de Guéméné ». Le terme de « Pourleth » ou « Pourlet » serait ainsi directement issu de celui de « Plou Aleth », c’est-à-dire le nom du diocèse de Saint-Malo. On retrouve des allusions de ce terme dans la cité d’Aleth : Saint-Père-Marc-en-Poulet (Poulet étant la contraction de Plou Aleth, pays d’Aleth).

Situation géographique et historique

Le terroir Pourlet occupe l’ancienne juridiction de Guémené-sur-Scorff, ville qui en est le centre. Il dépend de l’évêché de Vannes et est donc de langue vannetaise.
Il comprend vingt communes au total :
Au nord : les communes de Plouray (en partie), Mellionnec (en partie), Lescouët-Gouarec et Silfiac
À l’ouest : les communes de Priziac et Meslan (en partie)
Au sud : les communes de Berné (en partie), Inguiniel (en partie) et Bubry (en partie)
À l’est : les communes de Séglien et Locmalo
À l’intérieur de ce territoire : les communes de Saint-Tugdual, Le Croisty, Saint-Caradec-Trégomel, Kernascléden, Lignol, Persquen, Ploërdut, Langoëlan et Guéméné-sur-Scorff
Les limites selon les témoignages des locaux sont assez floues. L’accord des intéressés ne se faisait pas, ou en partie seulement. Pour telle commune, les uns l’incluaient, d’autres l’excluaient et pour les communes citées «en partie», certains des informateurs les y mettaient en totalité, d’autres, pas du tout. Cette limite n’est pas forcément la même si l’on parle de langue, de costume ou de danse.

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Informateurs et témoignages

Les témoignages oraux les plus anciens sur une pratique vivante sont dus aux informateurs nés entre 1862 et 1890 qu’a interrogés Jean-Michel Guilcher en 1953, 1954 et 1956, et dont sa fille, Naïg Raviart, fait état lors de conférences sur ce terroir.

Occasion de danse

Comme un peu partout ailleurs en Bretagne, tous les rassemblements festifs étaient des occasions de danse (noces, travaux collectifs, foires, pardons...). Deux pardons étaient particulièrement fréquentés par les pèlerins : ceux de Notre-Dame-de-Pénity en Persquen (premier dimanche d’août) et Notre-Dame-de-Crénénan, en Ploërdut. C’étaient aussi les plus célèbres pour leurs danses (François Cadic). Naïg Raviart évoque la foire de Guéméné, gros marché qui se déroulait un jeudi par mois et où l’on dansait sous la halle. Pour payer les binious, on faisait payer les danses. Les hommes qui ouvraient la gavotte en formant la petite ronde initiale payaient plus cher, trois sous, et l’on mettait un trait à la craie bleue sur leur chapeau. Les autres payaient deux sous et avaient un trait à la craie blanche. Il s’est produit bien sûr un amenuisement de la pratique mais sans une totale rupture. Après les années de grande pratique traditionnelle (vivace avant la guerre 14/18, encore largement pratiquée par une part importante de la population lors des filmages de Jean-Michel Guilcher de 1953 à 1955), grâce surtout à l’accompagnement pratiqué (accordéon chromatique/ saxophone), on sait qu’il n’y avait de bal de noces et de pardon sans sa gavotte Pourlet jusqu’au-moins dans les années 1980. Dans les années 1970, le recteur de Pontivy, l’Abbé Blanchard, met en spectacle, pour la Kerlenn Pondi, la gavotte Pourlet.

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 Mariés de Guémené-sur-Scorff, les danses.
Collection Cartopole de Baud
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Cercle celtique interprétant la gavotte Pourlet dans les années 1970
Collection Jos Le Doaré

Origine et famille de danse

La gavotte Pourlet appartient à cette grande famille des gavottes de Bretagne (une pluralité qui se développe et évolue différemment selon les terroirs), qui toutes ont pour origine le Trihory, son lointain ancêtre. L’étude, à ce niveau, qu’en a fait Jean-Michel Guilcher dans La tradition populaire de danse en Basse-Bretagne, reste la référence pour une étude plus poussée.

Forme et structure de la danse

Forme de la danse

La forme de la gavotte Pourlet est dite en « chaîne mixte ». Cette forme est caractéristique et quasiment unique en Bretagne pour la danse dont nous parlons, sauf Gourin et Langonnet qui l’ont connue anciennement. Cette appellation forgée par Jean-Michel Guilcher tient à ce que les deux formes, la chaîne fermée, puis la chaîne longue se succèdent au cours de la même danse.

Déroulement de la danse

La danse se déroule en trois phases, tous les témoignages concordent : ceux de Paul Le Boulais, Jean-Michel Guilcher, Naïg Raviart, Marie-Hélène Conan-Le Baron (au pardon de Pénity), ainsi que de nombreux autres témoins anonymes.
1e phase : Pendant le prélude solo de bombarde, gai et vif, véritable invitation à la danse, deux couples se rapprochent et dansent l’un vers l’autre pour former la petite ronde. Puis la ronde à deux couples évolue et c’est pendant cette phase que les deux hommes font valoir leur agilité, en exécutant des broderies dans le pas avec les décrottés (saut).
2e phase : Sur entente des deux couples, la petite ronde s’ouvre, simultanément, le second homme fait passer sa cavalière de sa droite à sa gauche formant ainsi une chaîne où les deux hommes encadrent les deux femmes.
3e phase : La gavotte continue et les autres couples s’intercalent entre les deux femmes des deux couples. La chaîne, qui serpente, peut alors aller jusqu’à 60 couples. Cette chaîne longue va continuer d’évoluer sans jamais se refermer.

Suite de danses

Contrairement aux territoires environnants, nulle part la gavotte n’est suivie d’un bal et pourtant, en certains endroits, dont Bubry, les très vieilles gens avaient entendu dire de leurs parents qu’un tel bal avait existé. Le territoire Pourlet est aux derniers temps de la tradition, celui d’une seule danse.

 

 

 
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Tenue et mouvement des bras

A l’intérieur de la communauté en danse, l’unité de base est le couple. Ainsi, chaque homme tient sa cavalière par la main, le bras de l’homme sur le bras gauche de sa cavalière, mais en «filochant», la danse distend cette tenue très souvent. Chaque femme se tient avec le cavalier suivant, tous les deux bras ballants (bras droit pour les femmes, bras gauche pour les hommes), par le majeur ou l’index, le plus souvent le petit doigt pour les hommes. Lorsque les danseurs effectuent le pas ordinaire, les bras ballants effectuent d’une façon non systématique un balancé arrière-avant dans la chaîne longue. Lorsque les danseurs pratiquent le pas individuel, le mouvement de bras peut perdre de l’importance.

Particularité pour la ronde à quatre

Dès qu’elle est formée, les bras s’abaissent et on se tient par le doigt avec un balancement important des bras. Cette tenue peut être reprise dans la chaîne longue, au moment des « décrottés » éventuels.

Gavotte lors d’un mariage en pays Pourlet.
Collection Fabienne Le Baron

Technique de pas

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Ploërdut un jour de fête.
Collection Cartopole de Baud.

Le pas présente les caractéristiques liées à la gavotte.

  • Une formule en 8 temps , commençant du pied gauche, avec une pulsation continue. C’est la succession des appuis, leur égrenage continu et régulier sur la pulsation, qui cesse sa régularité.
  • Une subdivision en « 3 et 4 » pour le pas ordinaire qui peut être un appui continu sur le pied gauche (avec plusieurs interprétations pour la jambe libre), pour le pas individuel.
  • Un appui continu est sur le pied droit en « 7-8 » à l’instar de la plupart des autres gavottes, pour le pas commun. Pour le pas individuel, l’appui final est sur le pied droit au 8e temps.

Le pas ordinaire est pratiqué par les femmes du début à la fin de la danse. Cependant, certaines, selon une formule de repos, éludent le changement de pas. Elles font deux pas de quatre, mais sans broderie de la jambe libre. Les hommes, au moment où la ronde à quatre s’ouvre et jusqu’au moment où la chaîne longue est définitivement formée, avec tous les couples de danseurs, reprennent leur pas individuel. Le pas «personnel», présentant de nombreuses fioritures est uniquement pratiqué par les hommes.

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Variantes

Variantes de pas de gavottes

Jean-Michel Guilcher, dans son ouvrage «La tradition populaire de danse en Basse-Bretagne» décrit un certain nombre de pas de gavotte Pourlet.

Le Tro ’l Leur (tour de l’aire)

C’est une danse-jeu qui suit parfois la gavotte Pourlet. Elle trouve son origine dans une danse probablement issue du jibidi et adaptée à la gavotte Pourlet, sans doute dans la première moitié du XXe siècle. C’est une danse en ronde fermée, femmes et hommes alternés, se tenant comme pour la gavotte pourlet.
La danse comporte deux parties :
Partie A : gavotte pourlet ordinaire pendant 16 temps, progression latérale, avec un léger mouvement de bras entre les couples.
Partie B : arrêt de la progression, position face au centre, arrêt du mouvement de bras, changement d’appuis, pieds alternés, pendant 16 temps.

Comme pour beaucoup de danses-jeux, il n’y a qu’un seul air connu pour cette danse, il peut être chanté ou joué.

Style

Marie-Hélène Conan-Le Baron aime à souligner « la singularité d’une danse paysanne au sens noble du terme où la liberté d’interprétation unit le couple dans la collectivité, ses règles lui donnent un sens récréatif et social, réunissant toutes les générations. » Pour tout ce chapitre, l’étude qu’en a faite Jean-Michel Guilcher dans La tradition populaire de danse en Basse-Bretagne représente, entre autres, une référence majeure et il est essentiel de s’y reporter. On peut retenir que « c’est pendant la petite ronde à quatre danseurs que l’ampleur et l’intensité des gestes sont les plus grandes ».

Ce qui est caractéristique est bien-sûr le « décrotté », que les deux hommes effectuent à chaque finale (8etemps). Il s’agit d’un saut vertical, le buste toujours droit, avec un choc des deux talons qui se fait sous soi ou légèrement sur le côté. Le but est naturellement de se faire remarquer le plus possible. Ils sont souvent aidés par une impulsion de leurs voisines, c’est un mouvement accompagné et non pas un blocage statique des bras de femmes pour soutenir les hommes. Les hommes soutenus par les femmes est une gestuelle récente. Le style général est rebondissant pour toute la danse. Par contre, lors de la troisième phase, les pas s’allongent, et la danse est plus filante, les danseurs se tiennent orientés de ¾ à gauche. Lorsque la chaîne est formée, le déplacement redevient plus étroit et les fioritures, «les broderies», reprennent chez les hommes, tout ceci dans un style rebondissant. Dans cette partie de la danse, le premier et dernier couple peuvent effectuer quelques sauts et parfois les autres danseurs aussi.

Certains informateurs de Jean-Michel Guilcher ont témoigné qu’il arrivait parfois que les hommes (soit individuellement, soit tous ensemble à un signal convenu, soit même systématiquement en fin de phrases pour s’amuser) effectuent un tour complet sur eux-mêmes aux temps 7/8. Ce type de fantaisie n’est jamais devenu systématique.

La règle de courtoisie veut impérativement que celui qui a été dernier devienne premier, que les danseurs des deux extrémités, à ce qui leur semble être la mi-jeu des musiciens, décident très consciemment et délibérément de se rapprocher pour permuter. Ainsi qu’il a été évoqué plus haut, les femmes et les hommes conservent le même pas et la même pulsation du début à la fin de la danse.

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Concours de danse et de musique autour du pays Pourlet à Pénity en Persquen vers 1977.
Collection Marie-Hélène Conan-Le Baron
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Concours de danse et de musique autour du pays Pourlet à Pénity en Persquen vers 1977.
Collection Marie-Hélène Conan-Le Baron
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Concours de danse et de musique autour du pays Pourlet à Pénity en Persquen vers 1977.
Collection Marie-Hélène Conan-Le Baron

Accompagnement musical

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Biniou-bombarde

Aussi loin que nous puissions remonter (premier tiers du XIXe siècle), le nombre et la qualité des sonneurs sont réputés. Les sonneurs « biniou-bombarde » animent noces, grands pardons, aires neuves... Toutes les occasions où la pratique du chant n’est plus suffisante, tant pour des questions de volume sonore que pour des questions de prestige.

Chant

La danse chantée jouait aussi un rôle important dans les circonstances ordinaires de vie : le dimanche après les vêpres, les foires... Le chant est, comme en pays vannetais, alterné entre le soliste (en pays Pourlet, habituellement le premier des deux garçons qui forment la petite ronde) et le chœur.

Sonneurs à un mariage
Collection Marie-Hélène Conan-Le Baron

Accordéon diatonique

L’accordéon diatonique s’implante et se développe entre les deux guerres puis, à partir des années 30, il est supplanté par l’accordéon chromatique, souvent accompagné par le saxophone. Il se crée alors de nombreux orchestres de bal nommés les « jazz ». Ces instruments en vogue, très prisés pour animer noces et fêtes locales, dominent l’ensemble du mouvement festif. Aujourd’hui encore tous les anciens natifs du pays pourlet et mêmes les plus jeunes se souviennent de Job Hingant dit Jobica de Langoelan, d’André Le Maguet de Silfiac, Job Hervé... Ils ont été les modèles pour de nombreux jeunes accordéonistes. Le répertoire local n’est pas oublié, mais réadapté, réinterprété par ces formations. Nombre d’airs de marches ou de mélodies sont même transformées en valses et autres danses modernes.

Jazz Le Strat de Lignol
Collection Marie-Hélène Conan-Le Baron
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On peut dire qu’en Pays Pourlet, il n’y pas eu de rupture de tradition musicale mais adaptation aux instruments nouveaux, pérennisant les différents airs de gavotte, et introduisant de nouveaux airs empruntés aux répertoires urbains. Rappelons que Jean-Michel Guilcher situe la limite de pratique du Jabadao à Guémené, en 1900, attribuant cette propagation de la danse aux sonneurs et à leur soif de nouveauté. La période du revival verra de nombreux sonneurs s’intéresser au répertoire.

Particularités

Il n’y a pas de structure à trois parties pour cette gavotte très émancipée de sa famille d’origine. Le style et l’expression sont libres tout en respectant la ligne mélodique, plusieurs thèmes sont enchaînés, parfois jusqu’à une dizaine (pot-pourri). L’ambitus des mélodies est plus développé que dans la gavotte des Montagnes. Le talabarder est le meneur, le couple de sonneurs s’adapte aux danseurs tout en menant complètement l’ambiance et la façon dont ceux-ci vont pouvoir s’exprimer. En Pays Pourlet, une deuxième danse accompagnait parfois la gavotte  : le Tro’l leur.

Fonds musical Dastum à consulter
Pour le chant, ont été enregistrées par Marie-Hélène Conan-Le-Baron : Mme Malardé et Mme Moroch à Bubry en 1980, ainsi que Mme Le Frappert (83 ans) qui résidait à Guern.
Quelques noms de sonneurs : Le Gall/Le Nouveau de St Tugdual - Le Gal/Le Ny de Guémené/Scorff - Péricot d’Inguiniel - Barnabé et Marcel Le Liboux de Langoëlan - Connan de Lescouët Gouarec - Louis le Gourierec dit Poch Gavr de Melrand...

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CD de référence

CD de référence enregistré par Kendalc’h

  1. Biniou et bombarde, couple Crépillon Bigot, Gourin 1997

  2. Chant, Les chanteurs de Langoëlan, Na pe oan me bihanik e ti me zad, dans les années 1990

  3. Accordéon chromatique, André Le Maguet, Silfiac, 1991

 

Collectage Dastum

 

Mode vestimentaire

De 1919 aux années 1950, les costumes de tout le pays Pourlet et particulièrement les atours de la « Pourletenn » se révèlent être d’une flamboyance étonnante. Ceci devient possible parce que bien des jeunes filles bousculent les classes de la société traditionnelle qui exigeait que chacun(e) reste à son rang. Ce n’est pas le cas dans les autres terroirs du pays de Vannes.

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Double mariage Jérôme Le Cunff et Marie-Françoise Quidu, Pierre-Marie Le Gall et Bernadette Quidu à Langoëlan  le 10 février 1924
Collection Marie-Hélène Conan-Le Baron

Ressources

  • Guilcher Jean-Michel, La tradition populaire de danse en basse-Bretagne, Le Chasse-Marée-Armen-Coop Breizh, 1995
  • Le Bourlais Paul, Guémené-sur-Scorff : Pays des Pourleths, à compte d’auteur, 1963
  • Cadic François, Les Œuvres

Remerciements

  • Historique - Danse : Michel Guillerme, Marie-Hélène Conan-Le Baron
  • Partie variantes : Marie-Hélène Conan-Le Baron
  • Mode vestimentaire : Jorj Belz
  • Accompagnement musical : Marie-Hélène Conan-Le Baron
  • Ecriture de la formule d’appui : Bernard Langlois
  • Photographies : Jorj Belz, Marie-Hélène Conan-Le Baron, Fabienne Le Baron, Cartopole de Baud
  • Témoignages : Serge Moëlo, Marie-Hélène Conan-Le Baron, Solange Le Baron-Crequer, Naïg Raviart
  • Relecture : Laurent Bigot, Jacqueline Lecaudey-Le Guen, Naïg Raviart

Rappel

La Commission danse de Kendalc’h tient à rappeler un certain nombre d’éléments qui prévalent à l’élaboration de cette  fiche de danse. Il en est strictement de même pour toutes les fiches à ce jour publiées. La version proposée dans une fiche de danse fait suite à une étude longue, profonde et sérieuse qui s’appuie sur des sources et témoignages fiables. Cette fiche qui se veut un témoignage intangible, valorise une version, probablement la plus répandue de cette danse. Mais tout naturellement, même si nous la considérons comme majeure, cette version ne peut en aucun cas se prévaloir d’être l’unique version, il peut exister des variantes, liées à l’époque de référence, les lieux, l’âge et l’implication des personnes qui ont été porteuses de cette tradition et qui nous l’ont transmise. Penser différemment, serait totalement contraire à l’éthique qui entoure notre action vis-à-vis de notre environnement patrimonial.