Fiche terroir

Goëlo
Bro-Oueloù

Saint-Brieuc

Fiche rédigée en 2019 par Michel Guillerme, Yvette L'Hostis, Jean-Claude Mignot et Jeanine Melguen.

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Le terroir

Ce relativement petit mais authentique terroir de Bretagne
présente le visage en réduction, sans que ce soit
péjoratif, de celui de la Bretagne toute entière, à savoir
que son territoire est composé à égalité de deux entités
bien distinctes, la partie bretonnante et la partie gallèse.
Tout commence vers le VIe siècle avec la création du Pagus
Walensus (Pagus Gouelou… de gwell), le terme Pagus
désignant une partie administrative du grand domaine de
la Domnonée. C’est en 1160 que le Comté de Goëlo apparait
comme véritable entité pour la première fois, créé par
le duc de Bretagne Conan IV, séparant ainsi le Goëlo du
Trégor, pour son oncle Henri 1er, (tous ses descendants
et héritiers appartiennent à la famille de Penthièvre, appelée
d’Avaugour). Plus tard, jusqu’au rattachement de
la Bretagne au royaume de France, le Comté passera de
mains en mains suivant les aléas de l’histoire.
Le Goëlo appartient à l’évêché de Saint-Brieuc, bien que
de nombreuses paroisses soient rattachées à l’évêché de  Dol. Sa capitale historique est Châtelaudren, surtout pendant  tout le Moyen-Age, mais actuellement c’est Paimpol  qui fait figure de capitale (Coativy/Giraudon), Plérin est la  ville la plus peuplée. 
Le territoire du Goëlo est limité à l’est par la mer, la Manche. Côté terrien ce sont un estuaire, une rivière et un fleuve côtier qui le séparent du Trégor à l’ouest, de la Cornouaille au sud et du Penthièvre à l’est et au sud est : le Trieux, le Leff et le Gouët.

39 communes actuelles (certaines comme Plounez et Kérity  ayant été « avalées » par Paimpol) constituent un réseau  important où la densité humaine est supérieure à celle de  la Bretagne. Quintin riche cité au sud, établie sur le Gouët  semble un peu écartelée entre ses deux terroirs. La limite  linguistique débutant ici, sur la côte de la Manche, passe en  plein centre du Goëlo, conférant à ce terroir « bien choisi »  (gwell en breton) cette belle particularité. Lorsqu’on vient du  sud-est, Tréveneuc est la dernière commune pratiquant la  langue gallèse et Plouha représente la première commune  bretonnante. Ainsi dans 18 communes, le breton (mode KLT)  est la langue pratiquée alors que les 21 autres communes  utilisent le gallo proche de celui du Penthièvre voisin. À l’instar  de la dualité linguistique, le Goëlo se caractérise par une  opposition très fortement marquée pour ses modes vestimentaires,  féminines principalement. Les populations bretonnantes  sont de mode trégoroise (vêtements et coiffes),  les populations gallèses arborent les modes du Penthièvre,  majoritairement celles du pays de Saint-Brieuc.

Commune du Goëlo

Goëlo bretonnant

Île de Bréhat
Kerfot
Lanleff
Lanloup
Lannebert
Lanvollon
Paimpol
Ploubazlanec
Plouha
Plouézec
Plourivo
Pludual
Pléguien
Pléhédel
Tréguidel

Tressignaux
Tréméven
Yvias

Goëlo gallo
Binic
Châtelaudren
Cohiniac
Étables-sur-mer
La Méaugon
Lantic
Le Foeil
Plainte-Haute
Plerneuf
Plourhan
Plouvara
Plélo
Plérin
Pordic
Quintin (en partie)
Saint-Donan
Saint-Quay-Portrieux
Trégomeur
Trémuson
Tréméloir
Tréveneuc
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Ruines de l’abbatiale, abbaye de Beauport en Kérity de style gothique rayonnant. Joyau architectural emblématique du Goëlo il a été déclaré monument historique par Prosper Mérimée en 1862. Cliché Yvette L’Hostis
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Les pardons

Les pardons peut-être encore plus qu’ailleurs en Bretagne ont été très nombreux en Goëlo dans son entier, nous avons donc souhaité traiter cet aspect à la fois typiquement breton et un peu particulier ici. Les pardons sont souvent très locaux, et liés à une chapelle, chacune possédant une croix de procession et une bannière, accompagnées par des jeunes filles en costume blanc : en catiole et robe de communiante, ces jeunes filles, les rosières, portent aussi avec le costume blanc un noeud bleu à la taille ou un ruban bleu autour du cou, le blanc et le bleu sont les couleurs de la vierge. Les messes et cantiques sont en breton dans le Goëlo bretonnant. La plupart des chapelles possèdent une fontaine pour purifier les âmes et souvent un bûcher est allumé, (Plouézec…) Les « pardonneurs » s’adressent d’avantage au saint local qu’à Dieu le père.
 

Voici une liste assez impressionnante de ces pardons  même si elle est loin d’être exhaustive :
• Pardon de Sainte-Anne à Ploubazlanec
• Pardon de Saint-Barnabé à Plourhan en juin dit « pardon des oiseaux » (où l’on achetait ou vendait des oiseaux)
• Pardon de Saint-Antoine, à Tressignaux qui protégeait les porcelets
• Pardon de Saint-Blaise à Plélo
• Pardon de Saint-Marc à Tréveneuc
• Pardon de Saint-Éloi entre Pordic et Plérin, patron des juments et des chevaux, la fontaine a des vertus prolifiques
• Pardon de Saint-Gilles à la Ville Jacob en Binic
• Pardon de Sainte-Barbe à Kérity qui protégeait de la foudre et des orages
• Notre-Dame du Gavel, à Plouézec, Notre-Dame de Beauport à Kériry, Notre Dame de la Garde à Kertugal en Saint-Quay : vierge en manteau bleu, protectrice des marins
• Et bien sûr le pardon des Islandais à Paimpol, ayant lieu le plus souvent le deuxième dimanche de février, avant le départ des goélettes pour l’Islande.
Avec le temps, les pardons sont devenus  une occasion.
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À gauche, pardon de Pléguien (Goëlo bretonnant). À droite, scène de pardon en Goëlo gallo (chapelle Saint Marc à Saint-Quay-Portrieux) Collection Janine Melguen

La grande pêche

Une activité qui a caractérisé au plus haut lieu ce terroir à forte vocation maritime est justement la pêche hauturière, on ne pouvait pas passer sous silence cet aspect majeur. À partir du début du XVIe siècle jusqu’au XVIIIe siècle, les paimpolais partent pour la pêche à la morue à Terre-Neuve, dans l’atlantique nord, ancien dominion britannique puis rattaché au Canada par référendum en 1948. Les Paimpolais croisent dans les mêmes eaux, des Anglais, des Espagnols, des Portugais, des Français. Les bateaux terre-neuviers sont de solides trois mâts gréés en barque, en goélette. La pêche s’effectue sur les doris, embarcation à fond plat, ayant à bord un compas, une corne de brume, des biscuits et de l’eau pour 3 jours. À bord des doris 6 à 8 hommes. Ramenées à terre les morues sont étalées sur les graviers par les mousses âgés de 11 à 12 ans. Nombreux sont les doris qui ne reviennent pas perdus dans le brouillard ou les tempêtes. Après Terre-Neuve, on se dirige vers l’Islande, ainsi en 1852 a lieu le premier départ de Paimpol par la goèlette « l’Occasion ». L’Islande terre et glace, est située au nord ouest des Iles Féroé.
Paimpol et Binic furent les principaux ports armés pour l’Islande et c’est à Paimpol que la goèlette Islandaise fût conçue. Évidemment de nombreux autres ports participèrent en Islande : Saint-Brieuc, Saint-Malo, Saint-Servant, le Légué, Binic, Portrieux, Daouët, Dunkerque... Différents types de navires participèrent à cette pêche très rémuné-ratrices pour les armateurs et les équipages. La consommation de morues ne cesse d’augmenter. La demande est supérieure à l’offre et la ressource semble inépuisable. Pour les premières campagnes on voit plusieurs types de navires : les lougres, les côtres, les bricks-goélettes. Seule la goélette reste par la suite. Le tonnage varie de 60 à 150 tonneaux pour le cabotage et 5 à 6 hommes suffisent. Les chantiers de Paimpol, privilégiaient la légèreté à la solidité. L’essence utilisée était : le chêne, le frêne, l’orme, bois venant de la Bretagne centrale, voir de Nantes. Caractéristiques de la goélette Paimpolaise : longueur 35,10 m, largeur 7,53 m, 185 tonneaux voir 350 tonneaux. Les voiles produites par les tisserands régionaux. Ils emploient la toile de Landerneau, puis la demande étant conséquente, elle vient d’Angers et des usines du Nord. Les équipages : un capitaine expérimenté gère les problèmes quotidiens. Responsable du navire, de la pêche, des équipements. Les conditions de vie sont spartiates, la tenue vestimentaire non adaptée aux intempéries, au froid. La nourriture déplorable, seul l’alcool permet de survivre. Les risques encourus : pendant les campagnes de pêche (fin février, début mars jusqu’en septembre, octobre) - les tempêtes, les heurts avec les icebergs, les abordages lors des tempêtes, les incendies (seul moyen de combat : les seaux), les bagarres : bretons ont un tempérament fort, prompt à l’énervement. L’alcoolisation aiguë entraîne les chutes. À Paimpol : en 1852 départ de 5 goélettes, en 1865 50 goélettes, en 1895 82 goélettes, et en 1935 dernier départ de la Glycine. Durant cette période de 83 ans 2000 marins périrent. Dernier détail : il suffisait de trois à quatre campagnes pour amortir la goélette.

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Les Islandais dans le bassin de Paimpol. Collection Jean-Claude Mignot

Danses principales du Goëlo bretonnant

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Les recherches faites dans les années 1970 sur la région du Goëlo bretonnant ont permis de découvrir chez des anciens (Paimpol, Ploubazlanec, Plouézec) plusieurs danses disparues de la région. Toutes ces danses utilisent le pas de polka, (ramenées sans doute par les marins). Une polka à figures, un avantquatre, et une dérobée particulière à la région. Également une polka sur l’Île de Bréhat, dont la musique a été écrite par Polig Monjaret. Si nous allons du côté de Trégomeur, nous avons un rond et des guédennes (Michel Pinc sonneur qui habitait dans le Goëlo). Un avant-deux, dont la musique, le chant et la danse enseignés par Michel Pinc. À Pléhédel une mazurka dansée par tous les anciens, que leurs parents dansaient aussi (année 1900).

Le bal des régatessur l’île de Bréhat. Collection LeCarton Voyageur

Danses principales du Goëlo gallo

Des recherches ont été effectuées dans les années 1939/1941. Beaucoup sous la houlette de Janed Allain qui dirigeait le cercle celtique de Penthièvre (Saint- Brieuc). Ainsi un certain nombre de danses liées à celles du Penthièvre voisin ont été répertoriées, avant-deux à Plourhan, avant-quatre à Binic, avant-deux, guédennes et contredanse à Plérin (nombreux chants d’accompagnement). Jean Hamon, de la Ville Huet (Plérin), danseur réputé en son temps, menait le bal et a transmis ces danses. C’est aussi grâce à lui que le Quadrille dit de Saint-Brieuc, grandement pratiqué à Plérin, s’est propagé et a subsisté. Jean-Michel Guilcher évoque la présence de la ronde au pas du branle ancien (branle gai) dans les communes de Le Foeil et de Saint-Donan ainsi qu’à Trégomeur avec des variantes pour la forme.

Noce à l’avantport de Binic. Collection Le Carton Voyageur
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L’accompagnement musical

Comme à peu près partout en Bretagne le chant est très répandu. Mais on ne rencontre aucune spécificité en ce qui concerne le répertoire ou bien même le domaine instrumental ; ainsi que pour d’autres aspects, on assiste à une dualité, en Goëlo bretonnant, ce sont les musiciens du Trégor qui opèrent et dans le Goëlo gallo, les instruments sont ceux utilisés en Penthièvre, le violon et même la vielle à Plérin et en allant vers Quintin. Janed Allain qui était musicienne a collecté et noté de nombreux chants dans tout ce pays, que ce soit des chants à danser, des chants à la marche ou encore des mélodies. Sur les goélettes qui partaient pour de nombreux mois, embarquaient des joueurs d’accordéon.

Musiciens venus de loin pour une fête à Binic... Collection Le Carton Voyageur
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Mariage à Plounez en 1916 une équivalence en nombre entre catioles et toukenn. Collection Yvette l’Hostis
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Modes vestimentaires du Goëlo Bretonnant

La mode vestimentaire traditionnelle en pays de Goëlo du nord est identique à celle du Trégor. Le costume féminin a pour pièces essentielles la coiffe et le châle et le tablier. La tenue journalière est très sobre, un peu plus colorée pour les jeunes. La tenue de cérémonie est noire (jupe, corsage, tablier, châle). Ce n’est que vers 1860 qu’apparaissent les grands châles. Le plus porté est le châle noir. On a également porté le châle tapis ou cachemire véritable châle des Indes, le châle tartan d’hiver, les châles de couleur très brodés de fils de soie, portés suivant les périodes liturgiques par les femmes les plus fortunées.

Jeunes femmes en bonnet au pardon de Pléguien. Collection Janine Melguen

Toutes les communes bretonnantes du Goëlo portent la Toukenn et la Catiole (mode du Trégor) qui sont le symbole de l’appartenance à la langue bretonne. La toukenn ou coiffe du Trégor - Goëlo est apparue en pays de Paimpol qu’assez tard (vers 1900). Les goëlardes l’on empruntée au Trégor en allongeant les barbes le leur ancien bonnet de toile. Ces dernières (appelées « lipen » dans la région Paimpolaise). Elles sont portées sans broderie en semaine et brodées les dimanches. Chaque commune a voulu se différencier par la longueur des barbes et par la forme du fond de coiffe (arrondie, carrée, rectangle), plus ou moins grande et par sa pose plus ou moins relevée et haute. Le filet a remplacé le tulle dans les années 1910 et la coiffe a diminuée de volume a partir des années 20. La coiffe de cérémonie appelée catiole dans le Goëlo et cornette dans le Trégor en tulle brodé est portée tombante jusqu’à l’arrivée du filet dans les années 1910. La coiffe en filet est portée très relevée dans la partie maritime, alors que tombante dans la partie terrienne.
Le bonnet de Paimpol, ce dernier distingue les citadines de familles bourgeoises. C’est la coquetterie des Paimpolaises.
L’Île de Bréhat porte sa propre coiffe qui se nomme « capot » de couleur noire l’hiver, en soie pour les cérémonies et blanc ou couleur ivoire pour les jeunes l’été. Ce même bonnet est porté fleuri sur le continent pour le travail.

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Le costume blanc est porté par les jeunes filles, après les  différentes communions, pour les cérémonies religieuses,  avec toujours un noeud bleu à la taille (Paimpol, Ploubazlanec)  ou un ruban moiré blanc et bleu avec la médaille de  l’immaculée conception dans d’autres communes.
La cape de relevailles offerte dans une partie de la région  avec l’anneau de mariage, sert de cape de deuil en changeant  le satin de la capuche pour mettre du crêpe noir  signe de deuil.
Le costume de l’homme est identique à celui du Trégor,  mais c’est surtout la tenue de marin qui prédomine dans cette bande côtière tournée vers la mer. .

Autre mariage à Plounez 1920 (noces de Jean Tilly) à noter en quatre années l’ évolution des catioles et des toukenn (ici les femmes âgées ont conservé les poses anciennes). La femme de droite la porte à la mode de Ploubazlanec. Collection Yvette l’Hostis
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Groupe où toutes les femmes, jeunes principalement portent le Bonnet de Saint-Brieuc (photo retrouvée dans une maison de Tréveneuc). Collection Michel Guillerme

Modes vestimentaires du Goëlo gallo

D’un point de vue strictement vestimentaire ce territoire présente une grande homogénéité. En fait les costumes qu’ils soient de mariage, fête, du quotidien voire de travail sont ceux qui sont portés dans le Penthièvre voisin. Un costume féminin de belle cérémonie se caractérise par son grand châle. Il est en général en mérinos, brodé ou non, de couleur, le plus souvent noir, bordé de franges (soie ou laine) ou plus rarement de dentelle (du Puy). Les châles tapis, nous sommes sur la côte, ont eu une vocation certaine.

Scène de marché à Étables, on y voit catiole et bonnets du Pays de Saint- Brieuc. Collection Michel Guillerme
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Les devantières, possédant  une petite bavette, sont de taille moyenne, ils se caractérisent  pour une grande majorité par le plissé serré et soigné,  tels ceux du Pays de Saint-Brieuc, au-dessous de la bavette.  Pour ce qui est de la base du costume (Robes, jupes et hauts),  à l’instar de ce qui se passe en haute Bretagne, dans le nord  du Goëlo et en Trégor voisins, on suit la mode en vigueur.Les  hommes ont abandonné assez tôt (vers 1870 au plus tard)  certaines modes locales spécifiques si tant est qu’on puisse les  caractériser. Ils ont adopté les modes civiles.

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Les coiffes

Pour ce qui est des coiffes, l’élément tant emblématique de la tradition vestimentaire bretonne, la diversité est assez éloquente. Principalement sur une large bande côtière de Plérin à Tréveuneuc, les coiffes sont celles du pays de Saint- Brieuc. Anciennement c’est la grande catiole qui monopolise l’attention. À l’instar de ce qui se passe à Saint-Brieuc et dans sa proche campagne, une coiffure d’abord adoptée par les artisanes, s’est largement répandue dans les bourgs, villages et à la campagnes pour supplanter la catiole. On identifie facilement ces bonnets portés notament à Binic, au moins, car ils possèdent trois rangs gaufrés sur la visagière et surtout ils se caractérisent par un petit bavolet gaufré au-dessus du grand bavolet, élément inconnu en Penthièvre.
À Châtelaudren, les femmes ont porté un bonnet se différenciant de celui de Saint-Brieuc. Une coiffe tout à fait intéressante est celle portée à Plélo et dans ses environs : la cocotte. D’abord de grande dimension et en mousseline, les cocottes ont diminué en adoptant le filet en partie. Dans les communes du sud du Goëlo de Plouvara à Quintin, la coiffe de cérémonie est une parente de la catiole de Saint-Brieuc ayant subi son évolution propre. Elle a pour sobriquet doucement péjoratif : le surdos. Dans ces mêmes lieux pour la semaine on lui préfère, pour plus de commodité, la morlisienne.

Marie-Françoise Le Bellego (née Auffray) de la Ville Alhen en Plélo. Collection Michel Guillerme
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Cette photographie de studio Raphaël Binet est très intéressante car on y voit les trois modes de châles portés en Goëlo gallo. Les « surdos » même sur des coiffures typiques des années 30 sont parfaitement posés. Collection Michel Guillerme

Bibliographie

• Coativy Yves, Giraudon Daniel, Monnier Jean- Jacques - Le Goëlo - éditions Palantines - Histoire et géographie contemporaine
• Tressignaux à travers les âges - Remis en pages par le Conseil municipal d’après Nihil obstat. E. Bellec J.M. François (22/02/1931)
• Goëlo terre d’histoire - édité par SEHAG (Société d’Etudes Historiques et Archéologiques du Goëlo )
• Morin Stéphane - Trégor, Goëlo, Penthièvre - Le pouvoir des Comtes de Bretagne du XIe au XIIe siècle
• Abbaye de Beauport - recueil de textes - édité par l’association pour la gestion et la restauration de l’Abbaye de Beauport (0296209769)
• Les cahiers de Beauport - édité par l’association pour la gestion et la restauration de l’Abbaye de Beauport
• Danses, musiques et chants du Goëlo Trégor - Centre culturel Anjela Duval, Paimpol

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Remerciements

• Direction : Michel Guillerme
• Présentation, histoire, terroir et territoire : Michel Guillerme
• Les pardons : Janine Melguen
• La pêche hauturière : Jean-Claude Mignot
• Le patrimoine dansé en Goëlo bretonnant : Yvette L’Hostis
• Le patrimoine dansé en Goëlo gallo : Michel Guillerme
• L’accompagnement musical : Janine Melguen, Yvette L’Hostis et Michel Guillerme
• Les modes vestimentaires en Goëlo bretonnant :Yvette L’Hostis
• Les modes vestimentaires en Goëlo gallo : Michel Guillerme

A gauche : Bréhatine rentrant des champs. Collection Yvette L’Hostis   
Ci-dessous : au début du XXe siècle les toukenn ont encore de grandes proportions.             
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