Fiche de danse
Guédennes de Rance
Terroir
Poudouvre
Vidéos et musiques
Rédacteurs
Cette fiche de danse a été réalisée grâce au collectage et aux informations fournis par Jean Guihard. La rédaction d’origine a été faite par Marie-Claire et René Guéguen du cercle du Poudouvre. Une vidéo présentant la danse et son environnement, ainsi que des documents sonores sont disponibles sur heritaj.bzh. La confédération Kenleur a désigné Soizic Punelle comme référente de cette danse pour le Répertoire Commun, Florent Thomas, Kristen Punelle et Marie-Thérèse Guyader comme personnes ressources. Cette fiche a été modifiée en octobre 2023
Famille de danses
Contre-danse
Structure de la danse
Danse unique
Accompagnement traditionnel
Vielle
Violon
Accordéon (en fin de tradition)
Forme de la danse
Cercle du Poudouvre (Quévert) lors du Championnat national de danse bretonne en 2017. Collection Kendalc’h, photo Jean-Pierre Biger
Appellation
Guédennes ou guédaines est une appellation très répandues urtout dans tout le pays de Saint Brieuc, ainsi que résiduellement dans le reste du Penthièvre, et du pays de Fougères au Vannetais gallo sans que pour autant il désigne une même danse. Selon toutes probabilités, cette appellation vient du nom d’une plante dont les feuilles servaient à teindre en bleu la laine pour la fabrication de la tiretaine (tissu grossier à trame de laine et chaîne de lin ou de coton employé pour la confection des « cotillons de d’ssus » en pays de Rance). Il a été fait mention du nom de « guède » désignant cette plante près de Jean Guihard lors de ses enquêtes dans la région dinannaise et plus récemment près de nous à Aucaleuc. Les feuilles de cette plante étaient broyées pour donner une pâte d’où le nom de pastel (pasta, pastello) sous lequel
ce colorant est plus connu. Ce dernier devait d’ailleurs être supplanté très rapidement par l’indigo des Indes.
Situation géographique et historique
Au Moyen-âge, on dénommait Poudouvre, du breton « Plou Dour » (pays des eaux), la région, comprise en Rance et Arguenon, déjà appelée « Pagus aquarum » par l’occupant Romain au cours des premiers siècles. C’était à la fois une circonscription féodale ancienne ayant rang de vicomté et un territoire ecclésiastique érigé en doyenné ressortissant de l’évêché d’Aleth (Saint-Malo). Nous trouvons peu de traces de colonisation en Poudouvre après la destruction de Corseul la romaine à la fin du IIIe siècle. Aux Ve et VIe siècles, sa population, re-celtisée par l’apport de colonies bretonnes venues d’Outre-Manche (nombreux Pieu..., Lan... et Tré...) eu tà défendre sa personnalité tour à tour contre les incursions normandes, tant par terre que par mer, que contre les prétentions des puissants seigneurs de Penthièvre. Du XIe au XIIIe siècle, les seigneurs de la première maison de Dinan furent alliés, tour à tour, des comtes de Rennes contre les Normands puis des Normands eux-mêmes. Ils surent retirer les fruits de leur alliance avec Guillaume lors de la conquête de l’Angleterre. Ils acquirent là-bas, gloire, richesses et domaines qu’ils administrèrent avec splendeur. Leurs héritiers, sous le nom de Dinham, furent élevés à la pairie et leur alliance avec la famille royale fera d’Elisabeth II une descendante des seigneurs de Dinan. Ils furent néanmoins les nobles défenseurs des libertés bretonnes lorsque le joug anglais se fit trop lourdement sentir. La vicomté de Poudouvre survivra jusqu’au XIIIe siècle, époque à laquelle ce vaste fief issu de l’antique Domnonée fut démembré en plusieurs seigneuries et rattaché, pour cause de rébellion, à la couronne ducale par Roux en 1283. Quant au doyenné du Poudouvre, il subsista jusqu’à la Révolution. En mars 1790, l’inclusion du nouvel arrondissement de Dinan au département des Côtes du Nord en y comprenant les débris de l’ancien Penthièvre mais en l’amputant des cantons de Bécherel et de Dinard au profit de l’Ille et Vilaine, devait rompre l’unité géographique de l’antique Poudouvre. En outre, ce dernier se voyait au plan spirituel, coupé des diocèses de Saint-Malo et Dol qui avaient été les berceaux de sa christianisation.
Informateurs, témoignages et transmission
Des danses portant le nom de Guédennes sont pratiquées de Saint-Brieuc à la Rance et en extension de l’autre côté du fleuve (Simone Morand l’a retrouvée à Hédé) sans pour autant être semblables. C’est René Diveu du cercle celtique de Saint-Malo qui a recueilli en 1945-1946 cette danse dans la forme que nous proposons et Simone Morand l’a apprise à ses côtés l’année suivante. Arrivés à Dinan en 1948, Jean Guihard et son épouse ont entrepris une large prospection en Poudouvre, retrouvant traces des guédennes à Dinan et dans ses faubourgs, à Plélan-le-Petit, aux Champs-Géraux chez Joseph Morin, violonneux reconnu ainsi qu’au Guildo. Vielleux, il a eu de nombreux contacts avec des sonnous locaux jouant les guédennes : Buchon de Pléneuf, violonneux rencontré en 1951, Bizeul de Plénée-Jugon et sa vielle « Mignonne », sans compter les Cardin d’Erquy, Bernard Gauçon dit Jean du Tessier de Langueux, Victor Gautier de Plaintel et son fils dit Totor. Lors du Colloque des chercheurs de Haute-Bretagne en 1981 et 1982, on a mis en évidence une forte concentration de communes pour lesquelles le terme de guédennes était mentionné, notamment à l’ouest du Penthièvre (Ploeuc, Moncontour, Plessala, Collinée, Saint-Jacut-du- Méné et Mérillac) ainsi qu’en Poudouvre, à l’ouest et au sud de Dinan. C’est dans cette dernière zone que nous trouvons les guédennes dites de Rance.
Occasion de danse
Poudouvre et rive gauche de la Rance forment un terroir qui a été très tôt ouvert aux influences extérieures (voie de passage vers la Normandie, ouverture vers la mer par la Rance, désenclavement grâce à la ligne de chemin de fer Lison-Lamballe en 1879, Dinan ville de garnison...) La tradition de danse s’est éteinte dans les années précédant la guerre 1939-1945. Pendant l’occupation, faute de distractions, on a dansé de nouveau dans les granges à l’occasion des métives (les moissons), les parebattes (fin des battages), mais au lendemain de la guerre, la danse populaire n’est plus qu’un souvenir.
Les filles d’PleurtuNe dans’ront pu…
La vielle à Querchu
A pu d’un pertus
Origine et famille de danse
Le fonds dérivant des branles anciens n’est plus perceptible qu’au travers de rares danses comme le bal de Broons qui s’apparente au branle double au terme de son évolution avec sa forme en cortège. La ronde qui était l’essence même de l’esprit communautaire de nos campagnes a disparu. Une question subsiste toutefois (elle restera sans doute sans réponse). N’est-ce pas un branle ancien ayant une aire géographique s’étendant de Mûr, Loudéac, aux rives de l’Arguenon et peut-être au-delà qui aurait fourni les matériaux pour l’élaboration de nos en avant-deux, même si la forme découle incontestablement des contredanses de cour ? Notre pas de quatre subdivisé est absolument identique à celui de la ronde de Loudéac ou celle de Ploeuc. Le pays de Rance largement ouvert sur l’extérieur a été facilement contaminé par les modes successives arrivant de la ville, faisant table rase des derniers éléments qui permettraient de soutenir cette thèse. L’en-avant-deux a connu une énorme vogue dès le XIXe dès que le monde rural s’est trouvé désenclavé et qu’une petite bourgeoisie s’est installée dans nos campagnes apportant la contredanse. L’implantation de cette mode nouvelle a été d’autant plus rapide que le monde paysan a été prompt à imiter le modèle citadin. Pour autant, il ne l’a pas intégré tel quel, mais a sélectionné les figures, adapté le pas en fonction de ses acquis antérieurs élaborant ainsi des danses aussi différentes que les guédennes, trompeuses, espagnolettes, contre-danses et autres en avant-deux de... Enfin, dans la seconde moitié du XIXe apparaîtra la polka qui connaîtra un succès exceptionnel et gagnera nos campagnes qui l’adapteront sous la forme de divers aéroplanes av c le maintien d’une certaine ordonnance. Arriveront mazurka et scottisch. Ces dernières marqueront la fin de l’évolution de la forme de la danse. Un nouveau schéma s’est établi dans les rapports à l’intérieur de la communauté paysanne : chaque couple évolue à présent à sa convenance dans l’espace disponible. C’est la fin de la tradition populaire et les mentalités sont prêtes à adopter le fonds moderne de danse à commencer par la valse. Ajoutons à ce répertoire déjà diversifié quelques danses de circonstances comme les pilées (qui avaient pour but de tasser les sols d’argile des maisons et aires à battre), les rôties ou gelées (danses en l’honneur des cuisinières dans les repas de mariage) et nous aurons un panorama complet de la danse populaire dans notre terroir.
Forme et structure de la danse
Dans les zones précitées, les guédennes revêtent la forme d’un « en avant-deux » hormis le triangle Jugon, Lamballe, Erquy dans lequel cette danse se danse en rond. L’étude présente ne concerne que les guédennes du pays de Rance spécifique à notre terroir. Elle se décompose en deux parties bien distinctes :
Partie A
Elle est constituée d’un « avant quatre-arrière » en 8 temps suivi d’une « traversée » des couples en 8 temps.
Partie B
Elle comporte une traversée des filles en 8 temps, suivie d’un « balancé » à deux en 8 temps également. Ces deux parties sont doublées, soit A + A suivies de B+B’.
Tenue et mouvement des bras
Les danseurs sont disposés par couples en vis-à-vis formant deux fronts de danse. Toutefois, on ne recherche pas un échelonnement régulier des participants sur ces fronts de danse (comme dans la Kérouézée), ici, c’est la disposition en « quadrettes » qui prévaut.
Le garçon a sa cavalière à sa droite. Les danseurs ont une tenue homogène, peu importe laquelle (bras le long du corps, mains aux hanches ou au gilet). Les danseuses pincent la jupe des deux côtés.
bretonne en 2017.
Collection Kendalc’h, photo Jean-Pierre Biger
Technique de pas, partie A
« Avant quatre-arrière »
Cette appellation n’a rien de traditionnel en pays de Rance, c’est ici un terme technique pour désigner deux couples (2 x 2) s’avançant l’un vers l’autre et reculant. Les anciens appelaient cela « l’en avant-deux ».
Temps 1 et 2 : Les couples en vis-à-vis s’avancent l’un vers l’autre en un pas de polka.
Temps 3 : Ils avancent et prennent appui du pied droit pour se rencontrer face à face.
Temps 4 : Chacun des danseurs gardant l’appui droit, pointe le pied gauche légèrement en avant tout en saluant discrètement son vis-à-vis.
Temps 5 et 6 : Les couples s’écartent par un pas de polka arrière amorcé du pied gauche.
Temps 7 : Chacun des danseurs prend appui du pied droit en arrière, revenant ainsi à sa position de départ.
Temps 8 : Tout en gardant l’appui droit, les partenaires se tournent légèrement l’un vers l’autre et se saluent sans ostentation, en ramenant le pied gauche (sans appui) en demi-pointe pratiquement à l’assemblé du droit.
Traversée des couples
La position des danseurs est la même que précédemment.
Temps 1 et 2 : Sur ce premier pas de polka, les coupless’avancent l’un vers l’autre.
Temps 3 et 4 : Sur ce second pas de polka, chaque partenaire s’intercale dans le couple opposé, garçons passant à l’extérieur et se tournant très légèrement l’un vers l’autre par un mouvement de balancé du corps. (Ce balancé ne doit en aucun cas être exagéré, il résulte simplement du mouvement du corps qui, ne restant pas statique, participe au pas de polka).
Temps 5 et 6 : Troisième pas de polka : Les couples poursuivent leur traversée, le garçon passant dans le dos de sa cavalière, tandis que celle-ci, tout en continuant sa progression, place son bras droit replié dans son propre dos et sa main gauche à hauteur de son épaule gauche, détachée de cette dernière.
Temps 7 et 8 : Le cavalier saisit sa partenaire main droite dans main droite et main gauche dans main gauche et la guide dans une volte en appui sur le pied droit, suivie d’un assemblé, qui leur permet de refaire face au couple en vis-à-vis (les couples ont ainsi changé de front). Cette partie A est à exécuter une seconde fois en totalité.
Technique de pas, partie B
Traversée des filles
Elle s’effectue en deux « pas de quatre » soit 8 temps.
Temps Et : Cavalier et cavalière se prennent par la main droite à hauteur de poitrine et exécutent un rebond sur place pour, au temps...
Temps 1 : prise d’appui sur le pied gauche vers l’avant.*
Temps 2 : prise d’appui sur le pied droit vers l’avant, assurant ainsi le début de la progression des couples allant à la rencontre l’un de l’autre. Le cavalier prépare l’envoi de sa partenaire en exerçant un léger balancement de sa main vers la droite, sans lâcher celle de sa partenaire, comme pour une prise d’élan.
Temps 3 : prise d’appui du pied gauche. L’avancée des couples est à son maximum. Le cavalier imprime à sa partenaire une brève impulsion en tirant sur la main droite de cette dernière de façon qu’au temps...
Temps 4 : ... en appui sur son pied gauche, la cavalière exécute une rotation en oblique de 3/4 de tour, dans le sens contraire de la montre pour se retrouver face à face avec la cavalière du couple en vis-à-vis qui en a fait autant. Le cavalier a fait sa surrection sur l’emplacement occupé au temps 3 et se trouve de ce fait en retrait par rapport à sa partenaire qui se présente à lui de profil.
Temps 5 à 7 : sur les 3 temps suivants, les garçons reviennent à reculons à leur point de départ en pas de quatre, exécutant au 7e temps, un quart de tour sur leur droite tout en portant leurs avant-bras repliés à l’horizontale, paumes des mains vers le haut (ce pour recevoir la cavalière du couple en vis-à-vis qui achève sa traversée). Pendant ces mêmes 3 temps (5 à 7), les filles poursuivent leur traversée tout en faisant un tour complet sur elles-mêmes pour rejoindre l’autre cavalier.
Temps 8 : le cavalier marque la surrection avec la danseuse qui vient de le rejoindre. La cavalière pose ses avant-bras sur ceux du garçon, mains dans la pliure des coudes et marque la surrection avec lui (les filles ont ainsi achevé la traversée en faisant 1 tour 3/4 au total).
* Lorsque la danse était assimilée, les meilleurs danseurs et danseuses pouvaient commencer la partie B (temps 1) par un frappé du pied droit en même temps que la prise d’appui du pied gauche.
« Balancé»
Deuxième série :
Il s’exécute par couples, en 8 temps, en pas de quatre. Face à face et les avant-bras dans la position décrite précédemment (les coudes des cavalières reposent dans les mains de leur cavalier), les partenaires tournent sur un tour en pas de quatre. Ils réservent les deux derniers temps pour reprendre la position préalable à la « traversée des filles » (main droite dans main droite à hauteur de poitrine). Cette partie B est à exécuter une seconde fois en totalité. Toutefois, les deux derniers temps du « balancé » seront réservés cette fois, non plus à une remise en position, mais à un « enlevé » de la cavalière. Procéder comme suit : après une prise d’appel du cavalier en 6 et demi par flexion de la jambe gauche et appui double au temps 7, la cavalière se soulève, aidée par son cavalier (ce 7e temps comporte un point d’orgue) qui la repose au temps 8. II est indispensable qu’au temps 7, la cavalière vienne se plaquer contre son partenaire, bras tendus, après avoir sauté comme pour monter aux barres parallèles. Le cavalier n’a plus qu’à bloquer l’articulation du coude de la cavalière avec ses paumes. Le temps 8 comporte également un point d’orgue permettant aux couples de reprendre la position initiale pour une nouvelle danse.
Attention : Il est fortement déconseillé aux cavalières de replier leurs jambes lors de cet « enlevé ». Il y a un risque d’accrochage des talons dans le pli de la jupe suivi d’une éventuelle chute sur les genoux avec les conséquences que vous imaginez pour la colonne vertébrale.
Style
Partie A
Le style en est coulé, gracieux avec évolutions assez larges sans toutefois retomber dans le style de cour. Bien que venant de la contredanse, les guédennes restent une danse rurale. Les prises d’appui se font pratiquement à plat (tempo : 100 environ).
Partie B
Elle est plus enlevée, bien rythmée avec des prises d’appui en demi-semelles (tempo = 116 environ) mais reste coulée sans brutalité dans « l’envoi » des cavalières et sans effort apparent lors de « l’enlevé ».
Accompagnement musical
Traditionnellement, ce sont le violon et la vielle qui ont mené noces et conscrits et qui ont accompagné la danse dans les parebattes (fin de moissons), les ligneries (arrachage du lin) et les pileries de place. Joseph Morin des Champs-Géraux était un violoneux reconnu. Menuisierébéniste, il fabriquait lui-même ses violons et sonnait encore pendant la dernière guerre dans les granges, à l’occasion. Le Poudouvre a aussi connu de nombreux vielleux qui s’approvisionnaient chez un certain Pagis, antiquaire dans le vieux Dinan et des vielles dorment encore dans les armoires de nos campagnes. Plus récemment, la bouèze fut également un instrument fort apprécié. Nous ne connaissons qu’un seul air d’accompagnement (voir partition et tablature). Les paroles sont des plus simples et semblent plutôt un procédé mnémotechnique propre aux sonneurs.
Je voudrais bien me marierMais ne sait comment faire
Ma bonne amie n’a point d’argent
Et moi, je n’en ai guère
Haussons les guédennes, lon la,
Haussons les guédennes (bis)
On utilisait également des couplets satiriques visant les
localités voisines plus ou moins rivales
Ce sont les filles de ...
Qui sont belles le dimanche
Mais quand arrive le samedi,
Elles sont sales, dégoûtantes
Laissons les vilaines, les gars,
Prenons les plus belles (bis)
Transcription par Eugène Guyader en août 2000.
CD de référence
Accordéon par Corentin Le Doujet et vielle par René Guéguen
1. Guédennes de Rance - accordéon et vielle - en do
2. Guédennes de Rance - accordéon et vielle - en do
3. Guédennes de Rance - accordéon diatonique - en do
4. Guédennes de Rance - accordéon et vielle - en sol
Ressources
Collecteurs
• Jean Guihard
• Simone Morand
• René et Marie-Claire Guéguen
• Anne Salaver
Bibliographie
• Rochereau Pierre - Coiffes et costumes des bords De Rance - Le Carrouge - 1989
• François-Hyppolite Lalaisse
• Fiches Heritaj de Kendalc’h
Discographie
• DVD Danses de toutes les Bretagnes, vol. 5 - Kendalc’h
• CD Apprenez les danses bretonnes, volume 8 - Coop Breizh
• Danses bretonnes, volume 4 - Yves Leblanc
Remerciements
• Collectage, informations et partition musicale : Jean Guihard
• Tablature : Eugène Guyader
• Rédaction de la décomposition des pas : René Guéguen
• Relecture de la fiche : Michel Guillerme, Soizic Punelle, Kristen Punelle, Régine Barbot